Quand parait le n°1 de Le Salut public, il reste à François Duprat moins de huit mois à vivre.
Ce court laps de temps va, cependant, être la période charnière de la stratégie qu’il a mise en place et qu’il expose dans ce bimestriel : les nationalistes-révolutionnaires doivent quitter les positions groupusculaires de témoignage pour s’engager dans la « véritable » politique.
Bénéficiant d’un savoir-faire important et reconnu, ils doivent l’utiliser à développer leur propre organisation (les Groupes nationalistes-révolutionnaires de base) tout en pratiquant une stratégie de front uni et en devenant le « sel de la terre » d’un Front national qui est encore dans sa traversée du désert.
Le temps a passé, les stratégies et les modes de l’action politique sont différents mais il reste nécessaire de lire François Duprat et de s’inspirer de son exemple et, surtout, de son abnégation militante.