Le fascisme identifia, dès sa création, la dangerosité du phénomène historique de la bourgeoisie et prit l’initiative de la combattre en la considérant comme le pire des maux menaçant la civilisation européenne.
Un mal plus dangereux encore que le communisme. Le fascisme s’arma d’idées et d’instruments politiques, puis militaires, visant à barrer la route à la dictature des pouvoirs économiques détenus par les grands bourgeois, concevant par là une véritable inversion du sens de l’histoire. À l’origine, le fascisme italien, fut le seul à se lancer dans ce retournement historique, avant d’être suivi par ses émules européens et extra-européens. Cette vague d’opposition s’acheva avec la Deuxième Guerre mondiale, qui fut une lutte épique pour la défense du sang contre l’or – comme l’affirmait un slogan de l’époque -, c’est-à-dire une défense de l’homme contre la prépondérance de l’affairisme, de l’esprit contre la matière, des peuples contre les oligarchies de l’exploitation économique planétaire.
Pourquoi nous sommes antibourgeois ?, œuvre d’un dirigeant des Groupes universitaires fascistes et de l’École de mystique fasciste, théorise pourquoi les fascistes des années 1930-1940 devaient s’opposer à la bourgeoisie. Presque un siècle plus tard l’argumentation de cet ouvrage reste d’actualité.