Ce livre, publié pour la première fois en 1927, fut écrit peu de temps après que son auteur, Georges Valois, ex-anarchiste et ex-monarchiste d’Action française, ait fondé Le Faisceau qui fut la première organisation fasciste française.
À sa lecture, on découvre que les membres du Faisceaux se considéraient comme les seuls vrais disciples de Maurice Barrès et comme les héritiers des révolutionnaires de 1789 !
Pour l’universitaire Jean-Maurice Duval le fascisme valoisien fut un « fascisme météore », un « fascisme de laboratoire », un « fascisme de gauche », un « fascisme que l’on pourrait dire utopique », comparable à certaines expériences contemporaines des pays du tiers-monde « où des gouvernements, souvent militaires, hypernationalistes, anti-ploutocratiques (…), à volonté sociale, socialisante ou même socialiste, correspondent assez bien à la définition très large que Valois donne du fascisme : nationalisme et socialisme. »
Bien que publié il y a plus de quatre-vingt-dix ans, ce livre reste de ce fait, pour une grande partie de ses thèses, d’une étonnante actualité et sa lecture passionnera tant les chercheurs que les militants.